Une partie d’entre nous sommes des anciennes élèves de la sculptrice et professeure Yolande Biver (qui enseignait à Pully), elle-même ancienne élève du sculpteur Andreas Dobay.

Lorsque Yolande a mis fin à ses activités d’enseignante, nous nous sommes regroupées pour continuer à travailler ensemble. Par la suite, d’autres artistes nous ont rejointes.

Sylvia Brühlmann

Je suis née en 1962 à Lausanne.

Après des études en sociologie et anthropologie, je suis partie faire un long voyage en Amérique du Nord et du Sud au cours duquel je me suis exercée à la photographie couleur. A mon retour, j’ai pris des cours d’art créatif chez Gilbert Mazliah à Genève.

En 1991, j’ai découvert la gravure à l’atelier Aquaforte à Lausanne, atelier dans lequel je travaille toujours aujourd’hui.

En 2000, j’ai eu la chance de pouvoir suivre les cours de sculpture dans l’atelier de Yolande Biver à Pully , activité qui est devenue une passion. Je l’ai pratiquée jusqu’en 2015, année durant laquelle nous avons créé l’Atelier du Verger à la Claie aux moines, avec des anciennes élèves de Yolande ainsi que d’autres artistes.

J’ai participé à plusieurs expositions collectives, dont:

Cadaques mini print international; le Castel de Bois Genoud à Crissier en 2008; la Galerie du Cellier du Manoir à St Prex en 2009; la Grange à Jouxtens-Mésery en 2009; L’hotel de la Longeraie à Morges en 2010

Anne Shooner

Lors d’un stage dans le sud de la France, je m’initie à la joie du modelage de l’argile. J’avais alors 19 ans et depuis j’ai continué à rechercher cette émotion éprouvée au contact de la matière, la liberté ressentie à se laisser guider par la forme qui émerge, au mouvement qui se crée pour peu à peu donner vie à une sculpture.

J’ai enrichi ma pratique dans différents ateliers en Suisse romande et je partage actuellement avec d’autres artistes – sculptrices, l’Atelier du Verger qui m’apporte beaucoup de dynamisme et d’ouverture.

Lili B.

Sculpter la vie me prendra toute une vie.

La danse, la maternité, la maladie, l’amour, la tendresse, la peur de la vieillesse, de la mort. Toutes ces expériences de vie s’accumule comme des strates d’argile. Je laisse mes mains puiser dans celles-ci. Grâce à l’expérience de la douleur, j’ai intégré dans mon corps la mémoire des corps, des os, des muscles, des tendons.

Et puis, dans mon processus de création, il y a systématiquement l’accident. La chute qui emmène la pièce ailleurs. Il faut se laisser guider. Cet ailleurs est toujours intéressant. Il faut apprendre à l’accueillir.

Je ne sculpte pas le réel. J’offre mon univers intérieur où les personnages flottent comme dans un tableau de Chagall.

Lorsqu’un danseur ou une danseuse monte sur scène, les heures de labeur, de douleur s’évanouissent. Seuls la légèreté, la grâce, la beauté sont offerts au spectateur. J’ai envie d’offrir à l’amateur de sculpture du beau, de la joie, de la tendresse et de l’amour.

Monique Centeno

Me laisser toucher par une émotion, une matière, un élément de nature, puis sentir monter en moi le désir d'une nouvelle création. L'accueillir, l'apprivoiser et l'explorer depuis mon intérieur.

La laisser mûrir, évoluer, questionner son expression dans la matière.

La porter en moi jusqu'à ce qu'elle soit prête, puis donner libre cours à mes mains, mon coeur, mon corps.

Accompagner l'oeuvre dans ses transformations, lui faire confiance.

Reconnaître qu'elle a désormais sa vie indépendante, et que c'est elle qui me dira quand elle sera achevée !

La création sous toutes ses formes est un aspect essentiel de ma vie, elle participe à mon équilibre et m'apporte beaucoup de joie.

Yasmine Idalan

La sculpture est pour moi une invitation à la rêverie. Un voyage d’ouvertures et de richesses culturelles. Mes origines m’invitent souvent à ce voyage où l’art est mon compagnon de route favori.

La sculpture m’inspire également les rencontres, avec soi et l’autre. La possibilité de se mettre dans la peau de personnages avec leur vécu, leur histoire et leur spécificité. À ce propos, j’affecte particulièrement les rencontres, j’en ai fait mon métier de psychologue qui me nourrit énormément. J’aime ce brin de folie, cette pulsion de vie qui connaît le chemin pour raviver les âmes.

« Là où est le danger grandit aussi ce qui sauve » - F. Leuba

Christiane Gilliéron

Après une formation d’enseignante spécialisée, j’ai exercé durant 35 ans à Lausanne.

Les différents stages que j’ai effectués dans un atelier de poterie m’ont permis de découvrir l’argile, matière qui m’a beaucoup plu. Après le travail sur le tour, j’ai ressenti le besoin de m’orienter vers la sculpture.

En 2001, un temps d’arrêt fut nécessaire suite au décès de mon fils (21 ans). Temps suspendu…

Petit à petit, l’énergie a refait son apparition et bien vite, j’ai éprouvé le besoin de créer en silence…

Pouvoir exprimé « sans parole » mes différentes émotions a aussi été une étape importante dans ma reconstruction psychologique.

Actuellement, mes sculptures reflètent un voyage vers des sentiers plus lumineux et représentent le long chemin vers l’apaisement et la paix.

La sculpture m‘enseigne la patience et me rappelle que rien n’est statique. La vie est mouvance continuelle.

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